Qui sait qu'il existe dans la zone libérée d’Alep une administration
qui continue tant bien que mal son travail dans des locaux endommagés
par un bombardement et à la tête de la quelle un président est
démocratiquement élu tous les six mois ?
lundi 30 juin 2014
samedi 28 juin 2014
Prisons syriennes : Des détenus déconnectés et désubjectivés - Abdulhay Sayed
Conclusion d'un texte de Abdulhay Sayed (écrivain et juriste syrien) publié dans la revue de l’Association Internationale de Sociologie :
“Peut-on établir un parallèle entre le traumatisme infligé aux corps des détenus dans les centres de détention syriens et celui infligé à la société syrienne, en tant que corps politique ? D’un côté, des corps sont soumis à la torture, de l’autre, des villes entières sont détruites ; d’un côté, des détenus sont amenés à être déconnectés, de l’autre, les espaces publics où des citoyens se rassemblent pacifiquement pour exprimer leurs aspirations politiques sont anéantis ; d’un côté, les corps de détenus sont éjectés, de l’autre, des civils sont déplacés.
“Peut-on établir un parallèle entre le traumatisme infligé aux corps des détenus dans les centres de détention syriens et celui infligé à la société syrienne, en tant que corps politique ? D’un côté, des corps sont soumis à la torture, de l’autre, des villes entières sont détruites ; d’un côté, des détenus sont amenés à être déconnectés, de l’autre, les espaces publics où des citoyens se rassemblent pacifiquement pour exprimer leurs aspirations politiques sont anéantis ; d’un côté, les corps de détenus sont éjectés, de l’autre, des civils sont déplacés.
samedi 21 juin 2014
vendredi 13 juin 2014
Egypte. Lettre de prison de Mahienour al-Massry
Lettre d'une militante, membre des Socialistes révolutionnaires, est condamnée à une peine de deux ans pour avoir participé à une manifestation non autorisée
Je ne sais pas grand-chose de ce qui se passe dehors depuis que j’ai été condamnée à une peine de prison [cette militante, membre des Socialistes révolutionnaires, est condamnée à une peine de deux ans pour avoir participé à une manifestation non autorisée, à Alexandrie, en décembre 2013]. Toutefois, j’imagine que c’est assez semblable à ce que nous avions l’habitude de faire lorsque nous savions que quelqu’un était emprisonné. Des slogans se déversent sur le réseau internet, du genre «Libérez un tel ou une telle» ou «Nous sommes tous ceci ou cela».
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