lundi 30 juin 2014

La coalition révolutionnaire continue de tenir bon sur deux fronts contre Bachar el-Assad et contre les jihadistes

                                           

Qui sait qu'il existe dans la zone libérée d’Alep une administration qui continue tant bien que mal son travail dans des locaux endommagés par un bombardement et à la tête de la quelle un président est démocratiquement élu tous les six mois ?

Qui a conscience du travail des comités pour administrer les zones libérées, prendre en charge l'éducation des enfants, assurer un minimum d'ordre et de justice, s'occuper des blessés dans des hôpitaux de fortune (les autres ayant été détruits par l'armée loyaliste)… tout cela malgré la pluie incessante des bombardements aux mortiers et aux barils de TNT qui ne s’interrompent qu'entre 3 heures et 6 heures du matin?

Qui sait que dans les zones sous contrôle du régime des hommes et des femmes continuent d'assurer clandestinement et au péril de leur vie des actions humanitaires pour aider les réfugiés de l’intérieur qui affluent (6 millions de personnes déplacées à l’intérieur de la Syrie) ?

De son côté JP Filiu, de retour d'Alep explique :
“en Syrie, la révolution, la coalition révolutionnaire continue de tenir bon sur deux fronts : contre Bachar el-Assad et contre les jihadistes. Alors si on abandonne les seuls qui arrivent à se battre contre un ennemi qui est un ennemi commun, et bien, il ne faudra pas, je suis désolé de le dire aussi crûment, s’étonner si demain des bombes explosent quelque part en Europe”.

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[http://www.rfi.fr/moyen-orient/20140630-eiil-europe-irak-syrie-Abou-Bakr-al-Baghdadi-jihadisme/->http://www.rfi.fr/moyen-orient/20140630-eiil-europe-irak-syrie-Abou-Bakr-al-Baghdadi-jihadisme/]