samedi 8 juillet 2023

1973 : il y a 50 ans, le coup d'état militaire en Uruguay

 
1967-68 : une vague de mobilisations révolutionnaires traversait la majorité des pays d’Amérique latine (Argentine, Uruguay, Chili, Bolivie, Brésil, Mexique…). La répression sanglante des dictatures militaires, comme au Chili en 1973 s’est appuyée sur le soutien de l’impérialisme américain (avec le plan Condor en Uruguay, au Chili, en Argentine, au Brésil, en Bolivie…).

Mais on ne peut oublier de faire le bilan de la politique des Partis communistes staliniens (à cette époque que le livres d’Histoire qualifient de « guerre froide »), de l’alliance avec une aile « progressiste » des Forces armées, ainsi que des organisations et groupes qui se réclamaient de la « révolution », comme celui du mouvement de guérilleros Tupamaros qui s’est développé à la fin des années soixante en Uruguay.

Nous portons à la connaissance de nos lecteurs le texte Ernesto Herrera, paru sur le site Correspondencia de Prensa. [N.D.L.R.]

Uruguay - 50 ans après le coup d'état - 1973 : l’imposition d’un régime contre-révolutionnaire


Jeudi 12 juillet 1973 [deux semaines après le coup d’État]. Des dizaines de milliers de travailleurs reprennent le travail. Dans les usines, les chantiers, les ateliers, les banques, les abattoirs, les hôpitaux, les bureaux, la «normalité» du travail commence à se rétablir.

mercredi 5 juillet 2023

Notre pays est en deuil et en colère.

 [Déclaration unitaire et appels à des marches le 8 juillet, et le 15 contre les violences policières , de syndicats, associations, collectifs et organisations politiques]

Notre pays est en deuil et en colère. Le meurtre de Nahel tué par un policier à bout portant à Nanterre, a mis à nu les effets de décennies de politiques publiques discriminatoires et sécuritaires ciblant notamment les quartiers populaires et la jeunesse qui y grandit et particulièrement les personnes racisées et précarisées. L’escalade des violences est une impasse et doit cesser. La conception essentiellement répressive de la police, et l’évolution législative de 2017 sur l’usage des armes de service, aggravent ce que la population vit et subit que ce soit en termes de discriminations et de pratiques racistes.