vendredi 26 août 2016

"Coopérer avec le régime de Assad est un crime grave"

Chère ONU : être neutre ne signifie pas supporter un criminel contre des civils sans défense
Alors que les bombes continuent à pleuvoir sur les civils en Syrie, que les sièges se poursuivent (ou que certaines villes s'apprêtent à être "vidées" comme Daraya), les révolutionnaires syriens continuent à exprimer leurs opinion, par des pancartes ou par des déclarations, vis-à-vis de l'ONU notamment.

Début juillet, le Conseil local de la ville de Daraa (province du Sud de la Syrie) publiait une déclaration dénonçant la collusion entre l'ONU et le régime de Assad :



"Le régime de Assad a détruit des villes syriennes, démoli des maisons des civils, confisqué leurs ressources, fortunes et infrastructures que les Syriens ont mis des années à construire et qui leur ont coûté des sommes immenses."

"Pourtant, ces organisations légalement et moralement "paralysées" travaillent main dans la main avec le régime de Assad et en même temps, elles accusent des Syriens d'exercer du vandalisme contre leurs propres propriétés. "

"Nous - au Conseil Local de la ville de Daraa - considérons toutes les personnes, organisations ou organismes traitant avec le régime de Assad comme les complices de tous les crimes qu'il commet en Syrie. "


"Coopérer avec le régime de Assad est un crime grave, non moins sérieux que son génocide contre le peuple syrien."

"Si des organisations de l'ONU sont vraiment pour la paix civile et pour la sécurité, nous leur demandons à toutes de s'abstenir de travailler, de se coordonner et d'aider le régime criminel de Assad et tous ses soutiens"
(source : Orient-News, traduction L'insurgé)

Le 24 août, dans une déclaration, le Conseil local d'Alep refusait l'entrée d'un convoi humanitaire co-organisé par Poutine et l'ONU, et acheminé via le territoire du régime. Un rassemblement avait également lieu. 


Déjà début août, des manifestants d'Alep, sous le siège dénonçaient la politique des "couloirs humanitaires" : "Achever les Syriens au lieu de les aider à renverser un criminel de guerre, beau travail cher monde.", 
"Nous ne voulons pas de corridors humanitaires, nous n’aspirons qu’à une seul corridor, celui qui nous mènera à la liberté"