Les deux pays ont entamé leurs relations bilatérales en 1946. L’Iran a
été le premier pays à reconnaître l’indépendance de la Syrie. L’Iran
après avoir reconnu l’Etat d’Israël en 1950 (deuxième pays à majorité
musulmans après la Turquie), n’avait pas de relations privilégiées avec
les pays arabes (sauf la Jordanie).
Avant la révolution de 1979
L’Iran du Shah fournissait l’essentiel de la consommation d’Israël en hydrocarbures. Malgré les rapprochements avec Israël et
son rôle du gendarme dans le Golfe persique, le Shah avait établi des
relations normales avec les pays arabes (à l’exception de l’Egypte de
Nasser). L’antagonisme entre les deux régimes baasistes (de l’Irak et de
la Syrie) a offert une occasion au régime du Shah pour normaliser ses
relations avec la Syrie d’Hafez Al-Assad.
L’Iran avait des différents frontaliers et stratégiques avec l’Irak.
Les deux pays étaient membres deux alliances rivales liées l’une à
l’Occident, l’autre à l’Union soviétique (URSS). L’Iran du Shah a été un
membre actif de traité nommé CENTO (Central Treaty Organisation,
initialement nommé Pacte de Bagdad en 1955 et rebaptisé CENTO après le
retrait de l’Irak en 1959.)
Le 6 mars 1975, sous l’égide du président algérien Boumediene, un
accord a été signé entre le Shah et Saddam Hussein sur les différends
frontaliers et l’accès aux eaux de Chatt-el-Arab. Cet accord n’a pas
empêché le rapprochement entre le Shah et Hafez Al-Assad: ce dernier a
entamé une visite d’Etat de 4 jours, le 28 décembre 1975 lors de
laquelle le Shah a accepté d’accorder une aide de 200 millions de
dollars à la Syrie. Mais, malgré ce rapprochement, le régime syrien a
continué son aide aux opposants iraniens (religieux et autres), dont
certains lui ont rendu la monnaie de la pièce après la révolution
islamique.
Après la révolution
La chute du Shah a abouti à remodeler la géopolitique de la région.
Parmi les pays arabes, le seul pays qui a amélioré ses relations avec la
République islamique a été la Syrie. Initialement, deux raisons
pouvaient expliquer ce rapprochement :
- Israël avait perdu un allié important;
- la Syrie et l’Irak étaient en rivalité malgré leur proximité idéologique et notamment leur appartenance au baasisme [le Parti Baath – «résurrection» – créé en 1947, s’imposa en Syrie dès 1963, avec une parenthèse entre 1966 et 1970 et en Irak de 1968 à 2003 ; au-delà des différents, initialement cette formation faisait référence au «socialisme arabe» et au «nationalisme panarabe»].
La Syrie était parmi les premiers états à solliciter une relation
forte avec le nouveau pouvoir en Iran et le premier pays arabe à avoir
reconnu le nouveau gouvernement iranien. Israël perdait un allié
stratégique et Hafez Al-Assad ( ne pouvait pas l’ignorer. Il a même dit
que « l’imam Khomeiny a cassé une branche de la pince que la Shah et
Israël avaient utilisé pour faire pression sur les voisins.
La guerre Irak-Iran (1980-1988) a favorisé une relation stratégique
entre l’Iran et la Syrie. Les avancées de l’armée irakienne ont inquiété
le régime syrien qui a pris des décisions significatives pour aider le
régime iranien. Selon « le centre de documentation de la révolution
islamique » cite par « Tasnim News Agency » (dépendant des Pasdarans de
la révolution islamique), La Syrie faisait partie des rares pays qui ont
soutenu l’Iran pendant la guerre de 8 ans contre l’Irak. Ce pays a
apporté une aide militaire et politique d’envergure.
Le premier objectif de la Syrie était d’empêcher la victoire de
Saddam Hussein : un Irak victorieux prendrait une place plus importante
sur l’échiquier moyen-oriental et donc affaiblirait le régime syrien.
Parmi les premières décisions de Hafez Al-Assad (1970-2000) figurait
la fermeture du pipeline qui transportait le pétrole irakien (500’000
barils par jour) du nord de l’Irak sur les côtes de la méditerranée.
Ainsi, l’Irak a perdu 30% de ses ressources pétrolières. Le général
Safavi, ancien commandant des pasdarans |«gardien de la révolution») et
conseiller militaire de Khamenei raconte: «Après nos avancées sur le
port de Khorramchahr (en 1982), nous avons rencontré Hafez Al-Assad à
Damas. Nous lui avons demandé la livraison de missiles. Il a répondu
qu’il avait donné la garantie aux Soviétiques de ne pas livrer ces armes
à pays tiers, mais l’armée syrienne peut nous entraîner avec les siens.
Finalement, nous sommes allés solliciter le colonel Kadhafi et le chef
libyen nous a livré 20 missiles Scuds. Et ensuite nous pouvions aussi
menacer des villes d’Irak, en particulier Bagdad, avec nos missiles et
changer l’équilibre des forces au niveau militaire». Selon le
document cité ci-dessus, l’aide logistique et technique de la Syrie a
permis à la République islamique d’organiser son industrie de production
de missiles militaires.
Selon la même source, le régime syrien a livré aussi des
renseignements militaires de première importance. Les Syriens ont livré
aux Iraniens des informations «secrètes» sur les bases militaires des
forces irakiennes et aussi sur l’ensemble des armements russes de
l’armée irakienne.
Après la guerre [la guerre entre l’Iran et l’Irak a duré de 1980 à
1988], les relations entre deux pays – Iran et Syrie – ont ouvert sur
une nouvelle page. L’Iran a commencé a exprimé sa reconnaissance en
fournissant du pétrole même gratuitement. Les aides syriennes ont rendu
un service non négligeable à l’Iran pendant les huit années de guerre et
les ayatollahs n’oublient pas facilement.
L’Iran et la Syrie ont consolidé leurs liens dans tous les domaines :
économico-politique, militaire, culturel, industriel et surtout
sécuritaire.
Les échanges commerciaux de deux pays sont présentés dans le tableau ci-dessous: les chiffres sont en millions de dollars (selon le bulletin de l’ambassade de la R.I.I à Damas)
Année | Exportations M $ | Importations M $ | Volume d’échanges M $ | Solde M $ |
2001 | 52,5 | 1,7 | 54,2 | +50,8 |
2002 | 62,5 | 34,5 | 97 | +28 |
2003 | 71 | 3,5 | 74,5 | +28 |
2004 | 115,67 | 4,45 | 120,12 | +111,22 |
2005 | 186,3 | 6,7 | 93 | +179,6 |
2006 | 171 | 10,5 | 181,5 | +160,5 |
2007 | 328 | 14 | 342 | +314 |
2008 | 320 | 16 | 336 | +304 |
Rappelons que les chiffres de 2008 concernent les dix premiers mois
de l’année et l’échange total atteint 350 millions de dollars. Bien
entendu, la balance positive est en faveur de l’Iran.
L’Iran a exporté des voitures, des wagons de chemin de fer, des
matériaux électriques et BTP, des machines agricoles, des pneus et des
fruits secs.
La Syrie a exporté du coton, des polymères, les vêtements, de l’huile
d’olive, du bois aggloméré, papier et des déchets métalliques dont du
cuivre. Mais cela, c’était avant les événements de 2011 – le soulèvement
de mars 2011 en Syrie – qui ont abouti à la guerre actuelle. Le régime
syrien ayant perdu beaucoup de ses ressources, a dû demander l’aide du
«grand frère» iranien.
Selon la déclaration d’Adib Mayale, directeur de la Banque centrale de Syrie, (La Voix de Russie,
28 mai 2013), l’Iran a accordé un autre crédit d’un milliard de dollars
pour que la Syrie puisse se procurer du pétrole et d’autres produits
nécessaires (venant s’ajouter à d’autres financements antérieurs).
Selon une information mise en ligne le 29 juin 2013 sur le site Tabnak (un site proche de Rezaï, ex-commandant des Pasdarans), Qadri Jamil (vice-ministre syrien de l’économie) avait déclaré au Financial Times
que la Syrie recevait 500 millions de dollars par mois de la part de
l’Iran, de la Russie et de la Chine, sans détailler la part de chaque
pays cité. Il a ajouté, en outre, que la République islamique avait
ouvert une ligne de crédit illimitée en faveur de la Syrie.
Auparavant, le directeur de la Banque centrale de Syrie avait
confirmé que le crédit mis à disposition par l’Iran pour l’importation
du pétrole dépasse 4 milliards de dollars. Le 9 mai 2016, Hayan Salman,
vice-ministre de l’économie et du commerce extérieur de Syrie a annoncé,
lors d’une visite en Iran, que l’échange commercial entre les deux pays
avait atteint 1 milliard de dollars.
Le 13 décembre 2011, le Parlement iranien a voté un décret de
libre-échange entre les deux pays. Avant d’analyser le choix iranien de
soutenir le régime syrien dans sa guerre actuelle, il est utile de
souligner l’importance stratégique de la Syrie lors de ces derniers 36
ans.
Pendant la guerre Iran-Irak, au-delà des aides qu’on vient de citer,
quand les troupes irakiennes fonçaient sur l’Iran, la Syrie a positionné
ses troupes sur la frontière occidentale d’Irak, obligeant Saddam
Hussein à positionner une partie de son armée à la frontière avec la
Syrie. Et, cette mesure a changé énormément la configuration de la
guerre.
Après la guerre, La Syrie a été la voie principale pour acheminer les
armements iraniens vers le Hezbollah du Liban. Dans plusieurs documents
officiels, la Syrie est présentée comme le pont entre l’Iran et le
Hezbollah. Un document diplomatique iranien désigne la Syrie comme le
pays qui a facilité et garanti la présence de l’Iran au Liban et la
construction du Hezbollah.
La relation entre les régimes iraniens et syriens n’est pas basée sur
la religion, même si la famille au pouvoir en Syrie appartient à une
branche de l’islam qui se réclame du premier imam chiite de l’histoire;
même la présence en Syrie de lieux saints chiites favorise ces liens.
Par ailleurs les dirigeants iraniens n’ignorent pas que le régime syrien
n’est en rien un régime religieux.
Malgré la proximité stratégique entre ces deux régimes, la Syrie n’a
pas pris toujours des positions favorables au régime de Téhéran. Pendant
la guerre Iran-Irak, et malgré le soutien massif du régime syrien,
quand les troupes iraniennes n’étaient pas loin de prendre la presqu’île
de Fao, la Syrie a condamné l’Iran en s’associant aux pays arabes du
Golfe persique. Par ailleurs, la Syrie a participé au sommet arabe
d’Amman en octobre 1987 qui a condamné l’Iran.
Bachar Al-Assad, comme son père Hafez, n’a pas manqué de prendre des
décisions contre ses «amis iraniens» quand il s’agissait de mettre en
avant «l’unité arabe». Il a soutenu les Emirats Arabes Unis concernant
leur conflit sur les trois îles du Golfe.
Sous la présidence d’Ahmadinejad (président de 2005 à 2016), les
diplomates iraniens ont rencontré les opposants syriens, dont les
membres des Frères Musulmanes. Ahmadinejad, a critiqué, modérément, la
politique de répression, en prévision, alors, d’un possible changement
de pouvoir.
La République islamique a accueilli favorablement les soulèvements
dans les pays arabes et les a baptisés «l’éveil islamique». Mais, quand
le soulèvement s’est produit en Syrie où le peuple réclamait la liberté,
le ton a complètement changé en Iran. Aux yeux des autorités
islamiques, les évènements de Syrie étaient le résultat d’un complot de
l’Occident et d’Israël.
Serat, le site d’un think-tank proche des services de sécurité
iranienne résume les facteurs les plus importants de soutien sans faille
de l’Iran envers le régime syrien :
- le rôle d’intermédiaire de la Syrie entre l’Iran et le Hezbollah;
- l’équilibre politique dans la région;
- la volonté de freiner les intérêts américains et israéliens dans la région.
Le site Serat ajoute que la Syrie présente des avantages stratégiques pour l’Iran:
- l’ouverture d’une grande porte vers le monde arabe;
- la mise en place d’un «barrage÷ face à Israël et les Etats Unis.
Mais l’aspect le plus important de ce lien est la construction d’un pont solide liant l’Iran au Liban et au Hezbollah.
Certains responsables de la République islamique admettent que cette
relation privilégiée crée un bouclier pour éviter l’instabilité à
l’intérieur de l’Iran même. Ils sont tous d’accord sur un point:
l’alliance de l’Iran et de la Syrie n’est pas basée sur des dimensions
idéologiques ou religieuses.
L’Iran et la «guerre civile» en cours
Les dirigeants de la République islamique œuvrent pour garder Assad
au pouvoir, mais ils veulent également tisser des liens avec tous les
alaouites et aussi les autres minorités paramilitaires du pays pour
sauvegarder leurs propres intérêts. Depuis l’intensification du conflit,
l’Iran a augmenté ses aides militaires au régime syrien. Ce rôle est
attribué à l’armée Qods, la branche extérieure des Pasdarans dirigée par
le général Soleymani.
Le régime iranien a toujours eu des déclarations contradictoires à propos de la présence de l’Armée Qods.
Le 16 septembre 2012, Mohamad Djafari, commandant en chef des Pasdarans, avait déclaré que «la présence des forces de Qods en Syrie n’est pas militaire ». Il avait ajouté que l’Iran avait seulement fourni des conseillers militaires à l’armée d’Assad en ajoutant que «si la Syrie était l’objet d’attaque militaire, l’Iran la soutiendrait militairement».
Pourtant, une photographie a circulé prouvant la participation de
Esmaïl Gha’ani, le commandant en chef adjoint de Qods, dans une
opération militaire en juin 2012.
Après la signature en juillet 2015 des accords concernant le
programme nucléaire iranien, et la présence ouverte de la Russie dans
les opérations militaires en Syrie, la République islamique a été en
obligation de ne plus cacher la présence de ses forces armées.
Hassan Hamedami, un des commandants de Qods |
La mort en Syrie du général Hassan Hamedani, un des commandants de
Qods, le 7 octobre 2015, puis la mort de dizaines de pasdarans et
d’officiers des forces spéciales de l’armée régulière iranienne a obligé
le régime à confirmer sa présence militaire en Syrie.
Le chef de l’armée régulière iranienne a voulu dégager sa
responsabilité en déclarant que les officiers des forces spéciales
étaient partis en Syrie sous l’égide d’une «autre force» que celle dont
il avait la responsabilité, en sous-entendant ainsi que cette initiative
avait été prise par les pasdarans, ce qui a ajouté à la cacophonie.
En Iran, le guide suprême Khamenei essaie de donner un sens religieux
à l’engagement de militaires iraniens. Il présente les forces de Daesh
(ledit Etat islamique) comme «les terroristes takfiri» c’est-à-dire des
mécréants. Le régime iranien n’hésite plus à présenter l’Arabie
saoudite, comme un des parrains de Daesh, aux côtés des gouvernements
américain et israélien. Les dernières pertes de l’armée de Qods datent
d’il y a peu (le 7 mai 2016) où 13 militaires iraniens ont perdu la vie
dans la région de Khan Touman.
En Iran, en raison du contrôle exercé par le régime sur les médias,
l’information sur la perte des Force militaire du régime ne circule pas
librement. Il faut attendre pour que les réactions et les protestations
sur la participation des Pasdarans ainsi que leurs pertes soient
diffusées. L’armé Qods utilise aussi des «mercenaires» afghans (des
réfugiés afghans en Iran, en réalité) dans cette salle guerre. Selon le
quotidien Le Monde (1/02/2016): «Longtemps, la présence d’Afghans
chiites, venus combattre en Syrie aux côtés de l’armée gouvernementale,
est restée inconnue. Mais les preuves sur la présence de ces
mercenaires, le plus souvent recrutés en Iran, où nombre d’entre eux
sont réfugiés, s’accumulent. Alors que Téhéran, principal soutien du
régime de Bachar Al-Assad, continue de nier la présence de ses soldats
sur le sol syrien – à l’exception de conseillers militaires –, de
nombreux sites Internet iraniens publient des images de funérailles de
miliciens afghans chiites, tombés en «martyrs» en Syrie ».
Selon les sites iraniens et afghans, le régime de Téhéran exerce des
pressions sur les familles de réfugiés Hazaras (chiites d’origine
afghans) pour obliger les jeunes à rejoindre les Pasdarans en Syrie, en
prenant leurs familles en otage. On leur alloue un «salaire» de
500 dollars par mois pour ces «soldats» qualifiés de «volontaires .
Un institut proche du ministère iranien des Affaires étrangères
conclut que l’aspect principal des relations entre la Syrie et l’Iran
est «sécuritaire» à l’échelle régionale. Il les présente comme en
conformité avec la doctrine de l’école de Copenhague en relation
internationale. Il est utile d’ajouter que cette école de pensée est
basée sur la «sécurité sociétal » et est une théorie proche des pensées
de Huntington, l’auteur de l’ouvrage «Le choc des civilisations».
Cet institut énumère plusieurs facteurs qui ont rendu «sécuritaire» la relation des deux pays aux yeux de l’Iran :
- la politique de la Syrie au ton anti-américain, ce qui créait des relations de proximité avec l’Iran;
- les frontières communes de la Syrie avec Israël et le territoire contrôlé par le Hezbollah au Liban;
- la convergence entre le nationalisme arabe et l’identité irano-islamique ;
- la stratégie de l’Iran en Syrie visant à sauvegarder la sécurité de la République islamique d’Iran face à l’Occident.
Conclusion
La situation de l’Irak et surtout de la Syrie a permis à la
République islamique d’Iran de réaliser son souhait d’intervenir pour
jouer un rôle sur la scène géopolitique régionale et mettre en évidence
son hégémonie dans la rivalité avec l’Arabie Saoudite et la Turquie.
La survie du régime syrien vise à garantir à l’Iran la continuation
de ses liens avec le Hezbollah. En fournissant des armes à celui-ci, le
régime iranien veut pouvoir jouer un rôle déterminent dans cette région,
en particulier vis-à-vis d’Israël. Les missiles iraniens fournis au
Hezbollah sont en effet en capacité d’atteindre Tel Aviv.
C’est pourquoi les responsables de la République islamique répètent
sans cesse que la sécurité de la Syrie est partie intégrante de la
sécurité de l’Iran.
Désormais le champ d’action de la République Islamique s’est étendu à
la Méditerranée et Israël. Tout cela est devenu un élément clé des
relations nouvelles tissées avec les Etats-Unis et d’autres pays
occidentaux non seulement pour répondre aux sanctions économiques (ou en
amoindrir les effets), répondre de la sorte à un approfondissement de
la crise socio-économique, mais aussi être, dans une région stratégique
et «soumise à des chocs», un acteur devant être pris en compte par les
«grandes puissances» qui, elles, peuvent y trouver quelques débouchés
économiques. (27 mai 2016)
____
Intervention prononcée par Béhrouz Arefi, représentant de la
Solidarité Socialiste avec les Travailleurs en Iran (SSTI-France) lors
du Forum «L’Autre Genève» sur la Syrie, organisée à l’Université de
Genève, les 27 et 28 mais 2016, sous les auspices sur site A l’Encontre.org et des Femmes syriennes pour la démocratie.** ** **
Source : http://alencontre.org/moyenorient/iran/les-relations-entre-liran-et-la-syrie.html