1967-68 : une vague de mobilisations révolutionnaires traversait la majorité des pays d’Amérique latine (Argentine, Uruguay, Chili, Bolivie, Brésil, Mexique…). La répression sanglante des dictatures militaires, comme au Chili en 1973 s’est appuyée sur le soutien de l’impérialisme américain (avec le plan Condor en Uruguay, au Chili, en Argentine, au Brésil, en Bolivie…).
Mais on ne peut oublier de faire le bilan de la politique des Partis communistes staliniens (à cette époque que le livres d’Histoire qualifient de « guerre froide »), de l’alliance avec une aile « progressiste » des Forces armées, ainsi que des organisations et groupes qui se réclamaient de la « révolution », comme celui du mouvement de guérilleros Tupamaros qui s’est développé à la fin des années soixante en Uruguay.
Nous portons à la connaissance de nos lecteurs le texte Ernesto Herrera, paru sur le site Correspondencia de Prensa. [N.D.L.R.]
Uruguay - 50 ans après le coup d'état - 1973 : l’imposition d’un régime contre-révolutionnaire
Jeudi 12 juillet 1973 [deux semaines après le coup d’État]. Des dizaines de milliers de travailleurs reprennent le travail. Dans les usines, les chantiers, les ateliers, les banques, les abattoirs, les hôpitaux, les bureaux, la «normalité» du travail commence à se rétablir.