mercredi 30 avril 2025

Quand le Crif défend la clolonisation et baillone les voix dissidentes

 

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Vendredi 25 avril, Lyon



Quand le Crif défend la colonisation et bâillonne les voix dissidentes



Le 15 avril dernier, notre conférence avec Pierre Stambul, consacrée à l'histoire de la Palestine et du sionisme, a été perturbée par une bande d'agitateurs et d'agitatrices. L'action a été revendiquée depuis par plusieurs membres du CRIF. Dans un contexte où les voix critiques de la politique israélienne sont systématiquement attaquées et bâillonnées, la tenue de cette conférence relevait d'un acte nécessaire de défense de la liberté d'expression et du droit à l'information sur l'histoire et la situation du peuple palestinien. Malgré leurs vociférations et une atmosphère plus que pesante, Pierre Stambul est allé au bout de son exposé. Retour sur les méthodes du CRIF et leur idéologie raciste et colonialiste.

Stop Arming Israel - France / Salon du Bourget

 En réponse à l'appel de la coordination syndicale "Workers in Palestine", lancée le 16 octobre 2023, Stop Arming Israel - France a organisé une campagne en France contre l'armement de l'Etat d'Israël par des entrerpises françaises et la collaboration de l'Etat français. 

Cette campagne se poursuit toujours et les actions et modalités sont documentées sur leur site, dernière mobilisation en cours, soutenue par nombre d'organisations : dénoncer la participation de l'Etat d'Israël en France, au Salon International de l'Air et de l'Espace (SIAE) du Bourget, en juin 2025 (9 exposants isaréliens ont officiellement annoncé leur venue). Ce salon, organisé par le GIFAS (Groupement des Industries Françaises Aéronautiques et Spatiales), est une vitrine internationale pour les industriels deriière laquelle se cache un salon d'armement.

jeudi 10 avril 2025

Le retour des barons voleurs - ou pire ?

10 avril 2025, 15h53 par Sharon Smith

Au cours de son second mandat, l’objectif principal du président Donald Trump semble jusqu’à présent être une prise de pouvoir pour lui-même, au nom de tous les milliardaires, avec des conséquences dévastatrices pour l’ensemble de la classe ouvrière.

 

https://internationalsocialism.net/return-of-the-robber-barons-or-worse/
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[Traduction automatique]

Trump semble vouloir surpasser Ronald Reagan, qui a notamment licencié tous les membres de l’Organisation professionnelle des contrôleurs aériens (PATCO) lors de leur grève en 1981, donnant ainsi le feu vert aux entreprises pour licencier également les travailleurs en grève et les remplacer définitivement par des briseurs de grève.

De nombreux syndicats ont été détruits de cette manière au cours des années 1980 et 1990. Reagan a ainsi inauguré une ère de destruction des syndicats qui étrangle encore aujourd’hui le mouvement ouvrier américain.

La politique antisyndicale de Reagan était également un élément clé de ce qui est depuis connu sous le nom de néolibéralisme : un programme bipartisan qui combine l’austérité et la réduction des droits au travail pour la classe ouvrière avec l’enrichissement sans limite de la classe des entreprises, par le biais de la privatisation et des réductions d’impôts.

jeudi 19 décembre 2024

Jean Puyade : un militant révolutionnaire

Jean Puyade est décédé le 12 décembre 2024. Pour les militants de L’insurgé qui l’ont connu, c’était un militant avec lequel nous avons pu échanger durant des années, un militant expérimenté - tout à la fois militant de terrain et en même temps cadre politiquement cultivé -, passionné par la lutte des classes, tant à l’échelle nationale qu’à l’échelle internationale : il était « chez lui » quand il scrutait la situation en Amérique latine, en Espagne et Catalogne.

Autour d’un verre ou par téléphone, nous pouvions constater notre accord politique sur bien des questions, indépendamment du cadre organisationnel dans lequel il avait choisi d’inscrire son activité. De sa jeunesse, il avait gardé une solide formation trotskyste, et continuait à se moquer, ou s’indigner – c’est selon – des dérives opportunistes ou sectaires des uns ou des autres, tout en demeurant toujours d’une grande courtoisie.

Il y aura fort à faire, et bien des témoignages à rassembler, pour rappeler tous les combats qui furent les siens.

On ne peut ici que survoler ce que fut sa vie de militant révolutionnaire.

dimanche 17 novembre 2024

États-Unis. Boeing : après deux mois de grève, le gain d’un nouveau contrat, avant des défis d’ampleur


Par rédaction A l’Encontre


Le 5 novembre à 6 heures du matin, la section 751 de l’IAM (International Association of Machinists and Aerospace) a publié sur X le communiqué suivant: «lundi 4 novembre, les membres de la section 751 et de la section W24 de l’IAM ont voté à 59% l’acceptation du projet d’accord contractuel et le retour au travail. Les travailleurs et travailleuses peuvent retourner au travail le mercredi 6 novembre, lors de la reprise de la première équipe, du moins ceux qui veulent retourner au travail aussi vite que possible. Vous devez reprendre le travail lors de l’entrée en fonction de votre équipe, le mardi 12 novembre 2024. La grève est terminée.»

    • Le 4 novembre, après avoir salué le rôle de la secrétaire d’État au Travail par intérim, Julie Su, pour sa médiation entre l’employeur Boeing et les travailleurs pour faire aboutir un contrat qualifié de «sans précédent», IAM insiste sur le fait que: «Cet accord fait suite à une grève soutenue de près de deux mois menée par les travailleurs et travailleuses de Boeing dans l’État de Washington, de l’Oregon et de la Californie. Elle a fait la une des journaux internationaux et a bénéficié d’un large soutien de l’opinion publique et d’un appui politique bipartisan.» La conjoncture politico-électorale a été mise à profit par la direction de ce secteur de l’IAM. Joe Biden, à la veille des élections, n’a-t-il pas déclaré: «Les bons contrats profitent aux travailleurs, aux entreprises et aux consommateurs»!


      ***
      Jon Holden, président de la section 751 de l’IAM, et Brandon Bryant, président de la section W24 de l’IAM, ont publié la déclaration commune suivante après le décompte des voix.


      « Les travailleurs savent ce que c’est lorsqu’une entreprise va trop loin et leur enlève plus que ce qui est juste. Grâce à cette grève et à la victoire qui en a résulté, les travailleurs de première ligne de Boeing ont fait leur part pour commencer à rééquilibrer la balance en faveur de la classe moyenne [ce terme renvoie, dans le contexte états-unien, aux salariés ayant un emploi stable et relativement bien rétribué] – et ce faisant, nous espérons inspirer d’autres travailleurs dans notre industrie et au-delà à continuer à se battre pour la justice au travail. Grâce à cette victoire et à la grève qui l’a rendue possible, les membres de l’IAM ont pris position en faveur du respect et de salaires équitables sur le lieu de travail. Nos membres effectuent un travail de haute qualité et indispensable pour les avions que nous construisons et méritent un retour sur leur investissement en travail qui leur assure une qualité de vie digne de ce travail.


      « Ce contrat crée également une nouvelle base sur laquelle construire l’avenir, et cet avenir commence aujourd’hui. Nous sommes prêts à aider Boeing à changer de cap et à revenir à la construction des avions les plus sûrs et de la plus haute qualité au monde. Nos membres jouent un rôle essentiel dans cette mission et disposent désormais d’une voix plus forte dans le processus de prise de décision afin de garantir que les améliorations nécessaires soient apportées. “Il n’y a pas de Boeing sans l’IAM” a été notre cri de guerre, et nous sommes prêts, une fois de plus, à faire notre part pour ramener cette entreprise à la hauteur des normes dont elle n’aurait jamais dû s’écarter.

      lundi 5 février 2024

      Ernesto Herrera (1949-2024)

       

      Nous publions ci-dessous, l'hommage à Ernesto Herrera paru sur le site Alencontre.

      En juillet dernier, nous avions publié l'article paru sur son site : 1973 : Il y a 50 ans, le coup d'état militaire en Uruguay

      Le site d'Ernesto Correspondencia de Prensa a été une ressource précieuse pour l'activité des militants en Amérique latine : https://correspondenciadeprensa.com/

       Hommage à Ernesto Herrera (1949-2024)

      26 janvier 2024 Alencontre Hommage 3

      Par Charles-André Udry

      Hommage « tardif » à  Ernesto Herrera, disparu le 10 janvier 2024. Il fallait absorber le choc. Un ami-camarade, avec un trait de fraternité et non pas d’union, afin de respecter sa trajectoire personnelle.

      Né le 22 mai 1949, Antonio Maria Nuñez Guglielmi faisait partie de cette émigration espagnole et italienne qui s’installa en Uruguay, un pays qui connaissait un essor exceptionnel de 1910 jusqu’au début des années 1950. Militant, il choisit pour pseudonyme le nom d’un écrivain qui relata, entre autres, la guerre civile qui secoua la République orientale d’Uruguay en 1904-1905, un écrivain manifestant un intérêt pour la protestation sociale et le courant libertaire.

      Au cours de la seconde moitié des années 1950, l’Uruguay plongea dans une crise socio-économique. C’est dans ce climat de tensions sociales qu’Ernesto, comme travailleur de la métallurgie, initia une activité de délégué syndical, dans une fabrique de valves pour des bonbonnes de gaz, une des branches restantes issues de la politique précoce de l’industrialisation par substitution des importations.

      jeudi 7 décembre 2023

      RETRAIT DU PROJET DE LOI DARMANIN - Manifestation lundi 18 décembre

       -> à Lyon, manifestation à 18h30, place Bellecour

      -> à Paris (17h, Opéra), à Rennes (17h30, Place de la République), à Besançon (17h, place Pasteur),  0 Montélimar (18h, devant le théâtre)....


      * * * * * APPEL à la manifestation (par le collectif de Lyon) * * * * *

      Cette loi est une attaque en règle contre les droits et les libertés des personnes exilées, car, pour le gouvernement, elles sont la source de tous les problèmes.

      samedi 8 juillet 2023

      1973 : il y a 50 ans, le coup d'état militaire en Uruguay

       
      1967-68 : une vague de mobilisations révolutionnaires traversait la majorité des pays d’Amérique latine (Argentine, Uruguay, Chili, Bolivie, Brésil, Mexique…). La répression sanglante des dictatures militaires, comme au Chili en 1973 s’est appuyée sur le soutien de l’impérialisme américain (avec le plan Condor en Uruguay, au Chili, en Argentine, au Brésil, en Bolivie…).

      Mais on ne peut oublier de faire le bilan de la politique des Partis communistes staliniens (à cette époque que le livres d’Histoire qualifient de « guerre froide »), de l’alliance avec une aile « progressiste » des Forces armées, ainsi que des organisations et groupes qui se réclamaient de la « révolution », comme celui du mouvement de guérilleros Tupamaros qui s’est développé à la fin des années soixante en Uruguay.

      Nous portons à la connaissance de nos lecteurs le texte Ernesto Herrera, paru sur le site Correspondencia de Prensa. [N.D.L.R.]

      Uruguay - 50 ans après le coup d'état - 1973 : l’imposition d’un régime contre-révolutionnaire


      Jeudi 12 juillet 1973 [deux semaines après le coup d’État]. Des dizaines de milliers de travailleurs reprennent le travail. Dans les usines, les chantiers, les ateliers, les banques, les abattoirs, les hôpitaux, les bureaux, la «normalité» du travail commence à se rétablir.

      mercredi 5 juillet 2023

      Notre pays est en deuil et en colère.

       [Déclaration unitaire et appels à des marches le 8 juillet, et le 15 contre les violences policières , de syndicats, associations, collectifs et organisations politiques]

      Notre pays est en deuil et en colère. Le meurtre de Nahel tué par un policier à bout portant à Nanterre, a mis à nu les effets de décennies de politiques publiques discriminatoires et sécuritaires ciblant notamment les quartiers populaires et la jeunesse qui y grandit et particulièrement les personnes racisées et précarisées. L’escalade des violences est une impasse et doit cesser. La conception essentiellement répressive de la police, et l’évolution législative de 2017 sur l’usage des armes de service, aggravent ce que la population vit et subit que ce soit en termes de discriminations et de pratiques racistes.


      lundi 17 avril 2023

      CGT : à propos du mouvement en cours et du 53ème congrès


       Dans cet interview publié par la revue Contretemps, Tony Fraquelli (syndicaliste CGT à la fédération des cheminots) revient :

      I. Sur le mouvement social contre la réforme des retraites, la question de la grève reconductible qui s'est posée et le décalage entre les aspirations émanant des remontées de terrain et les décisions de la fédération. Est discutée aussi la notion de syndicalisme de masse.

      II. Sur les oppositions qui sont apparues durant le congrès, autour notamment du texte "Plus jamais ça" dont la signature de la CGT n'a jamais été discutée en interne, traduisant un manque de démocratie fortement critiqué.

      III. Sur les revendications concernant le travail et les prises de position de Martinez contradictoires, permises par un fonctionnement de la CGT avec des technocrates (salariés de l'organisation) qui ont un poids parallèlement aux militants élus, et l'absence de tuilage.

      IV. Sur le rejet (limite) de l'adhésion au regroupement international FSM et sur les espoirs et aspirations de la nouvelle direction (avec Sophie Binet comme secrétaire générale).