Dans cet interview publié par la revue Contretemps, Tony Fraquelli (syndicaliste CGT à la fédération des cheminots) revient :
I. Sur le mouvement social contre la réforme des retraites, la question de la grève reconductible qui s'est posée et le décalage entre les aspirations émanant des remontées de terrain et les décisions de la fédération. Est discutée aussi la notion de syndicalisme de masse.
II. Sur les oppositions qui sont apparues durant le congrès, autour notamment du texte "Plus jamais ça" dont la signature de la CGT n'a jamais été discutée en interne, traduisant un manque de démocratie fortement critiqué.
III. Sur les revendications concernant le travail et les prises de position de Martinez contradictoires, permises par un fonctionnement de la CGT avec des technocrates (salariés de l'organisation) qui ont un poids parallèlement aux militants élus, et l'absence de tuilage.
IV. Sur le rejet (limite) de l'adhésion au regroupement international FSM et sur les espoirs et aspirations de la nouvelle direction (avec Sophie Binet comme secrétaire générale).