Faire «pression» sur le gouvernement ou rompre avec un pouvoir prêt à tout pour imposer sa réforme des retraites? C’est une question qui est ouvertement posée alors que, face à une mobilisation toujours forte et une colère grandissante, Macron reste inflexible, combinant répression du mouvement social et multiples propositions de «dialogue» faites aux organisations syndicales.
Cette question prend d’autant plus d’acuité que s’est ouverte, le 30 janvier, la «conférence de financement» du prétendu déficit de l’actuel système des retraites: une conférence dont la tenue est en soi, par ses objectifs, contradictoire aux objectifs d’une mobilisation tenace, à la fois mouvante et diverse dans ses formes, exprimant une immense hostilité à l’égard de Macron et de son gouvernement.
RATP et SNCF: les travailleurs «suspendent» la grève (mi-janvier)
